À mon extra loto max
À toi un jour qui sera mon extra loto max,
Sache que tu seras mon extra, non pas parce que tu seras plein aux as, mais bien parce que tout ce que tu m’apporteras sera un extra à ce que je m’apporte déjà moi-même. Tu seras mon extra, non pas parce que je suis égocentrique, mais bien parce que si un jour tu décides de t’en aller, tu ne partiras pas avec une partie de moi, tu partiras simplement avec l’extra que tu m’apportais. Oui oui, t’as bien lu, j’ai appris à être bien avec moi-même avant de te laisser entrer, et si je t’ai ouvert la porte vers le « oneway » de mes sentiments, c’est probablement parce que tu me vires à l’envers comme peu me feront sentir dans une vie. Tu sais, ce sentiment complètement épeurant, mais à la fois tellement merveilleux qui te donne l’impression que l’amour avec un grand A t’as passé dessus avec son dix roues. Et bien, c’est ce sentiment que je ressentirai à chaque fois que je te regarderai mon extra, et c’est ce que je veux ressentir, tout le temps.
Je ne crois pas aux relations qui existent pour satisfaire. Combien de fois on m’a dit : « Pourquoi tu fais ta difficile? Il est super fin et t’es toute seule anyway! »
Pourquoi je fais ma difficile? Parce que je crois à l’amour. Je crois qu’un jour, sur les huit milliards d’êtres humains qui habitent cette planète, il y aura quelqu’un qui me ramollira les genoux et qui fera faire un 360 à mon coeur. Il y aura quelqu’un qui me virera tellement à l’envers que je n’aurai pas besoin de me forcer en me disant que je n’ai rien de mieux à faire et que je pourrais essayer, parce que je n’aurai vraiment rien de mieux à faire que d’essayer avec lui. Tout ça, ça va être toi, mon extra.
Certains diront que c’est passager ces affaires-là, que c’est une question de mois, d’années si t’es chanceux, avant que ça devienne routinier. Bien moi, cher extra, je n’y crois pas. Je ne peux pas concevoir que quelqu’un qui te vire à l’envers peut finir par devenir routinier, même quand t’es dans un creux de vague très profond. Je suis extrême dans ces affaires-là, il n’y a pas de gris, juste du blanc et du noir. Je ne veux pas d’une relation routinière, je ne veux pas avoir à me contenter de quelqu’un, je ne veux pas faire sentir à quelqu’un que je me contente de ce que nous avons en attendant de trouver mieux, je ne veux pas passer le temps avec toi, parce que le temps ça passe vite et c’est précieux en titi.
Je veux vivre avec toi mon extra, pas survivre. Je veux qu’on s’arrache le linge de sur le dos en arrivant d’une soirée au cinéma. Je veux qu’on mette nos tripes sur la table quand ça va moins bien. Je veux profiter d’un samedi matin complètement banal, une bonne tasse de café en main, avec toi. Je veux sortir avec mes amies de fille le vendredi soir et m’impatienter de revenir dans tes bras à trois heures du matin, un peu éméché. Je veux du vrai, de la sincérité, parce qu’on se sera choisi et qu’on se devra au moins ça.
J’ai peut-être l’air difficile ou complètement cinglée, mais j’y crois. J’y crois et je pense que t’as le droit toi aussi d’y croire. Arrête de chercher pour passer le temps, pour survivre, parce que ça te fait peur d’être toute seule. Y a rien de mal à être bien avec soi-même, y a rien de mal à avoir des rêves, il faut que t’en aies, parce que ton extra, lui aussi, il en aura. Apprends à vivre, à t’aimer, à apprécier ce qui t’entoure, savoure la solitude et embrasse les soirées trop bruyantes.
Et assure-toi que ton navire est prêt à aller sur l’eau, comme ça, quand tu prendras la décision d’y laisser entrer un nouveau passager, il n’aura pas le pouvoir de le faire couler.
Loune X